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E Bléck op d’Ausstellung ‘Am Laf vun der Zäit’

Marie-Josée KERSCHEN

Marie-Josée Kerschen est une artiste luxembourgeoise, née à Esch-sur-Alzette, qui vit et travaille à Vianden. Après ses études secondaires au Luxembourg, c’est en Allemagne et en Italie qu’elle s’est formée en qualité d’artiste.

L’artiste est très connue par ses œuvres reconnaissables au premier coup d’œil. Elle crée d’étranges créatures, résultats d’une démarche figurative qui transcende la simple figuration. Au moment de l’approche, elles nous amènent à une incontournable confrontation avec l’autre et avec soi-même, à travers un continuel renouvellement des interrogations existentielles.

Les thèmes au cœur de ses œuvres nous regardent tous : la vie, l’amour, la mort. Toute la philosophie de son art sonde ces trois concepts clés de l’existence, à travers les multiples nuances émotionnelles.

L’expressivité de ses figures, oscillant entre physionomie réelle et formes surréelles, contient une vérité universelle. Les traits du corps sont traités en l’absence, l’asexualité conduit parfois à la dépersonnalisation, pour donner vie à des formes angéliques ou légendaires, avec lesquelles nous avons encore la tendance à nous connecter. C’est principalement là que réside la virtuosité de l’artiste : son pouvoir de savoir parler à quiconque à travers ses personnages.

Sa maîtrise s’applique à différents matériaux : argile, terre cuite, bronze, bois et marbre.

Spécifiquement, l’œuvre que la Commune de Schifflange possède est une éprouve d’une œuvre monumentale qui se trouve à la Commune de Mertert : « D’Monument zu Éiere vun all deene Familljen déi am Zweete Weltkrich de Refractairen an de Lëtzebuerger Deserteuren déi aus der Wehrmacht fortgelaf sinn, gehollef hunn ». Les deux œuvres ont été exécutées en bronze.

Ici nous retrouvons l’absence des traits corporels, l’asexualité, qui cependant, n’empêche pas une compréhension directe du contexte. Elle permet simplement, sans distinction de sexe, d’âge et d’étiquettes de toutes sortes, de se plonger dans la scène d’un passé vraiment vécu par certains ou simplement imaginé lors d’études par les jeunes générations. L’ouvrage s’adresse probablement à ces dernières: ceci pour nous rappeler de rester veillant, toujours comme memento pour éviter de répéter les atrocités de l’histoire. 

Les trois figures sans corps, ou mieux encore dans un corps unique, se tiennent toutes la main en constituant une courtine compacte, un bloc indivisible. Elles sont solidaires entre elles, partageant la volonté de cacher, de protéger, afin de sauver d’autres vies humaines au prix de sa propre vie. Ces mains jointes, représentent le réseau humain de solidarité qui est venu se constituer en cette période, et c’est ce que nous devrions être prêts à reconstituer à tout moment de nécessité.

Les expressions des visages, mieux relevées par l’absence des cheveux, sont les expressions de peur, de tristesse mais aussi de force. Elles inscrivent la détermination d’installer de nouvelles bases pour créer un monde neuf et surtout meilleur.

Nous vous invitons à venir à la galerie, non seulement pour admirer la sculpture mais aussi pour mieux la découvrir par les sensations tactiles que l’œuvre offre en la caressant.

Streikgedenkfeier 31.08.2020

Aussergewéinlechen Dag an aussergewéinlechen Zäiten – Streikgedenkfeier

Den 31. August 2020 huet de Schäffen- a Gemengerot am klenge Krees den Affer vum Generalstreik vun 1942 geduecht. Och Vertrieder vun der LPPD, den Enrolés de force, dem SI an de Gewerkschafte ware bei der Kranznidderleeung zu Esch/Schëfflenger Schmelz (Portal Lalleng) an dono beim Monument op der Fräiheetsplaz zu Schëffleng present. Um Punkt 18.00 Auer ass d’Sireen genau zu där Zäit gaangen, wéi virun 78 Joer d’Aarbechter zum Streik opgeruff gi sinn.

A senger Usprooch betount de Buergermeeschter Paul Weimerskirch daacht de Streikgedenkdag e Stéck Schëfflenger Geschicht ass, an een Deel vum Patrimoine vun der Gemeng Schëffleng, fir déi mir eis iwwer de Schäfferot eraus engagéieren an och erhale wëllen.

Zum Schluss geet de Buergermeeschter drop an, dass mir a Fridden a Wuelstand liewen, wuel wëssend awer och, datt den Asaz fir sozial Gerechtegkeet ni dierf noloossen, datt et ëmmer nees gëllt de Matenee vun Natiounen, Reliounen, Konfessiounen, Rassen a Kulturen ze stabiliséiere mat neie Brécken, déi et gëllt ze schloen.

Ried Buergermeeschter Paul Weimerskirch

Video vun der Feier (AMCIS)

Esch/Schëfflenger Schmelz (Portal Lalleng)

Schëffleng Fräiheetsplaz

TOUR du DUERF

LU

All op de Vëlo! Maacht mat beim TOUR du DUERF

Maacht och dëst Joer nees mat beim TOUR du DUERF vum 10. – 30.09.2020 an drot Är Kilometer, déi Dir mam Vëlo gefuer sidd, online an.
Schreift Iech elo an op www.tourduduerf.lu/sias

Wie ka matmaachen?

  • All d’Awunner aus der Gemeng Schëffleng
  • All Leit, déi an der Gemeng Schëffleng schaffen, déi do an d’Schoul ginn oder Member vu engem Veräin sinn

Wéi soll ee sech aschreiwen?

Op www.tourduduerf.lu kann ee sech androen entweder bei enger Equipe déi schonns besteet, oder eng nei Equipe schafen. Vum 10. September un, geet et also drëms esou dacks wei méiglech de Vëlo ze huelen an d’Kilometer anzedroen, déi ee gefuer ass.

Mir zielen op Är Éierlechkeet, wat d’Androe vun de Kilometeren ugeet.

 

FR

Tous à bicyclette ! Participez au TOUR du DUERF

Cette année aussi, participez au TOUR du DUERF 2020 et encodez vos kilomètres parcourus.
Inscription sous www.tourduduerf.lu/sias

QUI PEUT PARTICIPER ?

  • Tous les habitants de la commune
  • Toutes les personnes qui travaillent dans la commune, y vont à l’école ou y sont      membres d’une association

COMMENT S’INSCRIRE ?

Sur www.tourduduerf.lu on peut soit s’inscrire dans une équipe déjà existante, soit en créer une nouvelle. A partir du 10 septembre, il suffit alors d’utiliser le plus souvent que possible le vélo et d’encoder ses kilomètres parcourus. Nous faisons confiance aux participants quant aux kilomètres déclarés.

 

Nei Lifter funktionéieren

D’Gemeng Schëffleng ass frou Iech dierfe matzedeelen, datt säit haut (26.08.2020) d’Lifter am Souterrain Soltgen-Hudelen (op der Héicht vun der Crèche) a Betrib sinn. Dir kënnt also vun elo u ganz einfach duerch den Tunnel vun där enger Säit vun de Gleiser op di aner kommen. E weidere Schratt a Richtung “Barrièrefräiheet” ass gemaach!

Kuckt Iech de Plan d’accès un!

 

 

Felicitatiounen un « eis » Bouwen!

De Gewënner vun der nationaler Landesmeeschterschaft am Stroossevëlo heescht Kevin Geniets! Mir felicitéieren him ganz häerzlech fir säin neien Titel am Elite mat Kontrakt. Nach ëmmer beim Schëfflenger LP07 lizenzéiert konnt hie sech am Groupama-FDJ Trikot nach virum Bob Jungels duerchsetzen. Mir gratuléieren awer och dem Jempy Drucker (BORA – HANSGROHE ACC CONTERN) fir seng 3. Plaz, déi hie mat heem – also op Schëffleng – brénge kann.

Fir méi Fotoe vum Championnat klickt hei!

 

Titelbild: © Roland Miny

E Bléck op d’Ausstellung ‘Am Laf vun der Zäit’

Jean-Pierre JUNIUS (1925-2020)

Jean-Pierre Junius est né à Dudelange en 1925 et a grandi à Kopstal.

Après avoir obtenu son diplôme à Luxembourg il déménage à Paris où, durant quelques mois, il fréquente diverses écoles d’Arts comme auditeur libre.
À son retour au Grand-Duché, il devient d’abord instituteur à Wiltz, pour ensuite s’installer à Schifflange à partir du 1955, dans une réclusion délibérément choisie, surtout après la mort de son épouse.

Junius est désormais considéré d’un commun accord comme un des pionniers de la scène artistique luxembourgeoise.

Pendant les années 50, années parisiennes, il peint des natures mortes, des scènes d’intérieur, ainsi que des vues urbaines. Ce sont les années figuratives, caractérisées en outre par sa participation au Salon des Indépendants en 1956 dans la Ville Lumière et la remise du Prix Grand-Duc Adolphe en 1958 dans sa terre natale.

À ce stade, la peinture est exécutée par des champs de couleurs, aplaties à l’étalement et juxtaposées. Cette exécution expressive crée une suggestion particulière, comme suspendue hors du temps et de l’espace, aussi par l’absence de la figure humaine. Il est facile d’y percevoir des sensations d’égarement, de solitude et d’aliénation.

Plastiquement, l’œuvre achevée ne laisse transparaître la technique. Les couleurs sont employées dans une expression dramatique et les volumes naissent des mélanges de couleurs, des dégradés ainsi que des contrastes clairs-obscurs.

Les années soixante représentent un tournant dans le style du peintre : ses tableaux ouvrent une nouvelle voie vers l’abstraction.
Toujours en gardant un esprit critique, il se concentre sur des valeurs essentielles. Ses œuvres incarnent des réponses personnelles aux ennuis du quotidien, propres à l’artiste ou à l’histoire de l’homme – dont il est un témoin sensible et attentif.

Dans ses tableaux nous trouvons une multitude d’instantanés de moments de la vie quotidienne. Celles-ci illustrent des scènes de petites joies partagées, fixées sur le support lors des festivités, des événements et des voyages.

Mais les références figuratives ne disparaissent jamais réellement de ces nouvelles œuvres. Les titres des tableaux révèlent toujours le sujet de la scène représentée.

Le peintre a déclaré que le figuratif et le non-figuratif ne constituent pas des approches complètement différentes ; contrairement à ce qui nous est offert comme abstrait est : « […] toujours lié à la mise en forme picturale d’un déclencheur visuel concret. » Par cette phrase Junius nous définit que toute action est pensée et réfléchie. L’art abstrait porte une idée, une construction bien réelle et le résultat n’est pas le fruit du hasard mais bien un aboutissement du cheminement d’une profonde réflexion.

Les 3 œuvres exposées actuellement à la galerie « Schëfflenger Konschthaus », interprètent précisément les caractéristiques de l’ensemble de l’œuvre de l’artiste.

E Bléck op d’Ausstellung ‘Am Laf vun der Zäit’

ELEVATION

DANIELE BRAGONI – sculpture Marbre Blanc et Pierre Bleue, 2016

Si l’on s’en tient au titre de l’œuvre, on comprend que l’artiste par sa pensée positive, démontre que l’homme peut grandir, se tenir debout pour avancer dans la vie. Puisque nous parlons de vie, c’est bien de cela qu’il s’agit.

En observant l’œuvre, on remarque la répétition d’une forme « le Bragonium ». Cette forme répétée, l’artiste là créée en premier temps comme élément unique. Ensuite avec l’évolution, la réflexion, il a compris que cette forme peut se déployer à l’infini. Puisque le Bragonium est une « section » comparable à la représentation de l’A.D.N. en la répétant nous avons une forme qui de profil ressemble au graphique de l’A.D.N. représenté scientifiquement. Ceci pour la forme.

De plus, l’œuvre composée de sept ondes en marbre blanc et pierre bleue, a été créée par l’artiste pour porter les symboles suivants :

Les sept éléments représentent les sept jours de la semaine. Ceci fait partie du rythme de la vie de chacun d’entre nous. Elle est aussi un symbole de l’homme debout qui se relève quoi qu’il arrive. Elle existe pour donner du courage, pour être fier de ce que nous faisons pour construire notre vie.

Elle est une onde qui nous invite à rayonner autour de nous les sentiments, les pensées positives que nous portons.

A l’entrée de l’hôtel de ville, elle est là pour nous rappeler que tous nous pouvons nous identifier à cette œuvre, comme une indication nous signifiant que nous sommes une personne qui chaque jour travaille pour s’élever dans la société.

Au regard de la partie philosophique de l’œuvre et de sa relation avec l’espace et le public, d’autres éléments entrent en jeu.

La sculpture se trouve dans un hall et les visiteurs passent à côté d’elle. La première chose qui se passe, la personne aura l’attirance de la toucher. Elle est conçue pour cela, des formes douces, quasi humaines. En se trouvant à proximité de l’œuvre, nous sommes devant quelque chose plus grand que nous, et cette dimension verticale crée une énergie positive. Ensuite il peut la contourner et perçoit le mouvement que donne la forme ondulatoire de l’œuvre. Par ces effets optiques des différents points de vue, l’œuvre semble toujours changeante et nous avons toujours l’idée que nous découvrons un autre aspect de la forme.

Une telle œuvre est un accueil en elle-même, car sa beauté esthétique attire et comme nous le savons quand nous voyons quelque chose de beau cela nous rend heureux.

Seniorenturnen – Bleift aktiv

 Och eis eeler Biergerinne wëllen aktiv a fit am Liewe bleiwen. Dofir treffe si sech all Dënschden vun 15.30 bis 16.20 Auer am Turnsall vun der Lydie Schmit-Schoul fir sech ënnert der Leedung vum Myriam Sagramola mat spezifeschen an hirem Alter ugepassten Übungen ze beweegen. Et gëtt kee gestresst oder forcéiert, NEEN jidderee mécht no sengem Rhythmus an no senge Méiglechkeete mat. Freed um Sport gëtt an eiser Ronn grouss geschriwwen an dofir gëtt och ganz vill zesumme gelaacht.

 

Wéi Dir op der Foto gesitt, si mär momentan e renge Fraegrupp. Mär géifen eis awer freeën, deemnächst och e puer Hären an eiser flotter a lëschteger Ronn begréissen ze kënnen. Dofir hei e klengen Opruff un eis Härewelt: Kommt, kuckt Iech et un a macht einfach mat!

 

Mär ginn Iech elo scho Rendezvous den 29. September 2020 um 15.30 Auer am Turnsall vun der Lydie Schmit-Schoul.

 

Wann Dir nach weider Froen hutt, dann zéckt  net a rufft d’Myriam Sagramola op der Telefonsnummer 621 767 538  un oder schéckt him eng mail op: .

Opgepasst: héich Temperaturen am Auto

Denkt w.e.g drun, Puppelcher a kleng Kanner wéi och Muppe bei dësen héijen Temperaturen NET am Auto ze loossen. Hei besteet Liewensgefor!

Pensez svp à NE PAS laisser les bébés, les petits enfants ou les chiens dans la voiture dans ces températures élevées. Il y a danger de mort!

E Bléck op d’Ausstellung ‘Am Laf vun der Zäit’

CRÉPUSCULE À SCHIFFLANGE
Fern Bertemes – huile sur toile, 2009

Une première période très prolifique de la vie artistique du peintre a été fortement caractérisée par la compénétration de la peinture et de l’architecture.

À cette époque, les études de Bertemes l’ont conduit à vivre dans des grandes villes comme Berlin et New York, que l’artiste a peint et dont il a témoigné une mutation perpétuelle. À la base de ses œuvres se situe la peinture-architecture comme une preuve incontestable du cours de l’histoire et ainsi de l’évolution socio-politique de ces jours.

Le peintre apporte avec lui cet esprit d’observation et de témoignage à son retour au Grand-Duché de Luxembourg. Il se consacre à un exercice d’observation statique et obstiné, spectateur d’un dynamisme inarrêtable qui, au cours des dernières décennies, a complètement transformé le visage de notre pays. Notamment la ville d’Esch et ses alentours représentent pour Bertemes à la fois des souvenirs d’enfance et un avenir inéluctable, parfois perçu comme « la chronique d’une mort annoncée », ce qui donne à l’artiste un regard nostalgique et sceptique.

De là, naissent comme il les définit lui-même, des « documents d’archéologie industrielle », que nous vous invitons à découvrir sur la page personnelle de l’artiste; cela pour voyager dans le temps et dans l’espace et pour découvrir davantage l’histoire de notre pays, et pas seulement.

Ici une des pièces les plus représentatives de la collection de la commune, intitulée « Crépuscule à Schifflange ». Elle est une œuvre de grand format, comme il est dans les coutumes de l’artiste. Cette toile a pour objet le complexe industriel, désormais désaffecté, de l’Arbed Esch-Schifflange. L’artiste montre constamment une forte attention vers l’intégration de la réalité artificielle de l’homme – et des fruits de son travail – dans le paysage naturel. La partie architecturale dans ce cas particulier semble prévaloir, par rapport à d’autres toiles de la même période: les bâtiments peints d’une qualité nette, s’élèvent dans une nature inculte et indomptable. Cependant, le drame et l’aspect dramatique de l’élément naturel sont presque éminemment attribués au ciel et au jeu de réflexion, auquel le plan d’eau se prête. De la netteté de l’exécution des bâtiments se détournent les courts coups de pinceau utilisés dans la représentation des arbustes et les plus longs sont principalement utilisés pour le ciel. La peinture de Bertemes est une peinture de couleurs contrastées et visiblement texturale, qui derrière un apparent et délibéré non finissage, visible au bas de la toile, cache une maîtrise stylistique reconnaissable dans chacune de ses créations.