Schëfflenger Konschthaus a.s.b.l. recrute!

Schëfflenger Konschthaus Asbl recrute un(e) assistant(e) du gestionnaire de la galerie

CDI – 20h-25h semaine

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Désignation du poste :
Assistant/e du gestionnaire de la galerie

 

Horaires de travail :
Contrat à durée indéterminée – temps partiel 20h-25h/semaine (y compris weekend par alternance)

 

Missions principales :

  • Assurer le bon fonctionnement de la galerie
  • Organisation du secrétariat de la galerie, des réunions du Conseil d’administration et du Comité de suivi
  • Gérer l’agenda d’occupation des locaux d’exposition
  • Organiser la mise en place des expositions, les vernissages et les finissages
  • Faire le suivi des locations, ventes et assurance des objets d’art
  • Surveiller l’entretien et la propreté des locaux et veiller au bon fonctionnement des installations techniques en collaboration avec les services communaux
  • Assurer l’installation, la bonne mise en place, la fixation et l’éclairage des oeuvres d’art à l’intérieur de l’espace d’exposition
  • Présence sur place lors des expositions, accueil et consultation des visiteurs
  • Faire l’intermédiaire entre les collectionneurs d’art, les artistes et les intéressés/es
  • Mise à jour du site internet et des comptes de réseaux sociaux
  • Rédaction et diffusion des communiqués de presse
  • Recherche, archivage et travaux de rédaction

 

Compétences et qualifications :
Une connaissance approfondie d’au moins une forme d’art particulière : photographie, sculpture, peinture, arts plastiques, … Les candidat·e·s doivent également disposer de connaissances en histoire de l’art, en gestion culturelle et/ou avoir une connaissances en matière de marketing. Faire preuve d’un bon comportement sur le plan personnel, relationnel et social et se montrer sensible pour le développement durable peuvent constituer un atout.

 

Langues parlées et écrites : LU obligatoire DE, FR, EN et toutes autres langues sont un avantage

 

Candidature munie des pièces à l’appui : lettre de motivation, CV et copie des diplômes

 

Délais d’inscription :

Les candidat(es) sont invité(es) à adresser leur demande à  pour le 22 janvier 2023 au plus tard.

Exposition Stéphanie UHRES & Daniele BRAGONI

Du samedi 12 novembre au samedi 17 décembre 2022, le Schëfflenger Konschthaus vous accueille pour le duo d’exposition qui s’intitule Shadow and Reflection réalisée par l’artiste peintre Stéphanie UHRES et l’artiste sculpteur Daniele BRAGONI.

 

Stéphanie UHRES est née et elle a grandi au Luxembourg. L’artiste s’est intéressée au dessin dès son plus jeune âge. Après avoir obtenue son diplôme d’études d’art à Bonn en 2005, Stéphanie Uhres est restée en Allemagne et s’est établie comme artiste indépendante près de Cologne. Les œuvre de Stéphanie Uhres nous invitent à la rejoindre dans son univers composé de ses voyages et de ses rencontres au fil du temps. En observant ses oeuvres, nous avons l’impression que tout est très simple, que l’image s’est construite très naturellement. Pourtant, la technique de réalisation est très complexe, elle développe sa technique réaliste, basée sur la palette de couleurs de maîtres anciens. Avec le résultat que tout semble s’envoler, tout semble enchanter sur ses toiles.

 

Daniele BRAGONI, lui aussi, est né au Luxembourg. Son parcours d’études commence à la prestigieuse « Academia delle Belle Arti » de Carrara. Actuellement il vit et travaille en Bretagne, dans les Côtes d’Armor. Depuis ses début, l’artiste sculpteur, est tombé amoureux du marbre en travaillant longtemps dans les carrières de Carrara en Toscane. C’est en rencontrant cette matière froide, noble et mystérieuse, que son désir de sculpter est né et il ne le quittera plus.

Ses œuvres sont le fruit de l’acte sculptural d’une pensée et d’une philosophie en aval. Selon l’artiste Daniele Bragoni, une oeuvre réussie est une oeuvre qui est forte, harmonieuse, sensible et qui dégage des émotions.

 

*Note: Stéphanie UHRES a été sélectionnée, parmi de nombreux autres artistes, au Salon du CAL (Cercle Artistique de Luxembourg) 2022.
*Des visites guidées individuelles ou en groupes sont disponibles. Pour d’éventuelles réservation, s’adresser à la galeriste Mme Minh-Nhu LUU via téléphone 621 638 393 ou via email

Link zeréck op d’Schëfflenger Konschthaus

Exposition Lindner et Neuman

Nouvelle exposition au Schëfflenger Konschthaus 

De deux artistes Anne Lindner et Christian Neuman

14.05.22 > 18.06.22

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h

2, avenue de la Libération. L-3850. Schifflange. Luxembourg.

621 63 83 93 ⦁

 

 

Anne Lindner, artiste professionnelle, est née à Cologne en 1981. Elle a déménagé au Luxembourg à l’âge de cinq ans avec sa famille. Elle a obtenu son Bac des Beaux Arts de l’Université de Monfort, Leicester, en Angleterre. Elle a fait plusieurs études en Art, Littérature en Grande Bretagne, en Allemange et au Luxembourg.

Le travail d’Anne Lindner est une réflexion sur les questions émotionnelles et sociales reflétant la société elle-même. Son principal intérêt réside dans la découverte du monde souterrain, du subconscient des gens, dépeignant délicatement le monde affective des personnes qui l’entourent. L’utilisation de différents médias et matériaux constitue sa force créative: Les éléments qui nous entourent, les matériaux et objets du quotidien. Elle aime piéger le spectateur dans une univers brutal et parfois agressif, mais le travail lui-même est à la fois très fragile et vulnérable.

Son engouement pour l’utilisation des contrastes et des contraires est une constante récurrence dans son langage visuel.

En 2013, elle a remporté le «Prix de Révélation» du Cercle Artistique du Luxembourg avec son travail photographique «Behind Closed Doors». La même année, elle a reçu le ‘Prix MédiArt’ de Mediart, Luxembourg.

 

Christian Neuman, peintre et cinéaste, est né au Luxembourg

Christian Neuman joue beaucoup et consciemment avec la perception visuelle, il ne se laisse pas enfermer dans une catégorie. Dans cette exposition composée uniquement de tableaux récentes, l’œil est constamment confronté à l’inédit et au surprenant, dans un permanente franchissement des frontières.

Dans son travail, il montre des paysages non figuratifs et délavés, d’autres des thèmes typiques des films d’horreur comme des cadavres, des cimetières, des crânes ou des fantômes. Motifs qui représentent peut-être le traitement visuel des peurs primaires.

Des images pop art colorées inspirées de la culture underground telles que « Violets » ou « Radiant » trouve aussi leur place, tout comme des installations d’images punk/trash de la présentation de la nature. C’est une exposition qui se nourrit de forts contrastes visuels.

Avec son art, l’artiste luxembourgeois se déplace « à la limite de l’expression pure afin de capturer sans fioritures les états authentiques des émotions humaines » – comme il le dit lui-même, et ce à la fois en tant que cinéaste et en tant que photographe et peintre.

Christian Neuman a étudié en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis, il est titulaire d’un baccalauréat en conception de médias et d’une maîtrise de la London Film School. Il a déjà exposé en Allemagne, au Luxembourg, aux États-Unis et en Angleterre.

L’exposition “The Silence of the High Pines” d’Anne Lindner et “Powers of Recall” de Christian Neuman – ce sera une expérience inhabituelle, pleine de couleurs – un vrai plaisir pour les yeux!

Breathe by Florence Hoffmann

BREATHE   |   RESPIRE

 

C’est en août-septembre 2019, dans le cadre d’une foire internationale d’art en Corée que Florence Hoffmann crée l’installation « Breathe » | Respire. Inspire. Expire.

Celle-ci est composée de cinq bustes rouges dont les nez, les bouches, les yeux ou les fronts sont couverts par des livres-filtres-masques blancs que la plasticienne a façonnés.

 

La réflexion s’axe autour de plusieurs thématiques :

– Le livre en tant que filtre, en tant que vecteur d’information filtrant, couplé aux notions de lectures inspirantes, d’écrits suffocants ;

– Les problèmes sociétaux du moment : incendies dévastateurs en Australie et dans la forêt amazonienne, rassemblements à Hong-Kong avec l’interdiction du port de masques par les autorités afin d’identifier les manifestants, pollution de l’air ;

– L’évocation d’une société normative, uniformisante ;

– Une réflexion sur l’identité, sur le genre ;

– Une réflexion sur la maladie, sur certaines pratiques de l’après seconde guerre mondiale (têtes chauves) ;

– Des questionnements au sujet des rapports de force, au sujet de la violence humaine.

Cette nouvelle création est en adéquation avec la recherche que l’artiste mène depuis quelques années autour du livre et avec les livres comme matière première pour ses créations et dont elle explore les limites techniques et physiques.

 

C’est à partir de novembre 2019 que « Breathe » évolue.

L’installation originelle est inerte et fixe ; Florence Hoffmann y inclut le vivant et le mouvement. Dès lors, la plasticienne invite les gens à se faire photographier en train d’appréhender, de manipuler ces objets composites et de s’y confronter.

Ainsi est amorcée la constitution d’une collection photographique exclusive de portraits en noir et blanc dont à ce moment-là, l’artiste ne sait pas encore où tout cela la mènera. Et si cela la mènera à quelque chose ? Quoiqu’il en soit elle capte les moments. Elle les fixe. Tous les possibles sont ouverts.

L’essence de ce travail se situe aussi en son amont : approcher les gens, leur expliquer le projet et son concept, les mettre en confiance, les écouter et les accompagner lorsque par exemple ils questionnent leur image alors qu’ils se prêtent au jeu d’un photo shooting parfois improvisé.

Il est intéressant de noter qu’en novembre 2019 de rares personnes se protégeront par le port d’un masque pour des raisons d’ordre personnel relevant de la prudence. Porter un masque apparaît à cette époque comme étant quelque chose d’incongru, de bizarre, et l’on peut même être amené à les taxer d’hypochondriaques. Le mot pandémie est alors pour ainsi dire inconnu au bataillon.

Dans la foulée, l’artiste crée une page Facebook publique spécifiquement dédiée à « Breathe ».

 

En mars 2020 « Breathe », dont la création s’avère bien antérieure à l’apparition du Covid-19, est rattrapé par la pandémie. Le projet prend une tournure imprévue et incontrôlable, au grand dam de sa conceptrice. En effet, certaines personnes font un amalgame et réduisent « Breathe » à son seul aspect masques.

Au même moment de ce premier confinement, le cartooniste français Joann Sfar diffuse un dessin présentant deux personnes se faisant face et portant un livre en guise de masque. Ayant publié une telle photo sur la page Facebook de « Breathe » en décembre 2019, Florence Hoffmann le prend comme un compliment. Tout en ressentant tout de même une certaine sidération par rapport au fait d’être qualifiée de visionnaire par certains.

 

Passant cependant outre, la plasticienne continue à développer « Breathe ». Elle l’ouvre à la participation citoyenne, confinement oblige. Florence Hoffmann lance une invitation sur les réseaux sociaux et invite tout un chacun à fabriquer ses propres livres-masques-filtres, avec les moyens du bord et dans le respect de critères bien précis. Les clichés lui sont envoyés par courriel. Suite à quoi elle les retravaille et les adapte à son concept, tout en acceptant le fait que les qualités picturales et techniques puissent être inégales. Ce n’est pas cela qui prime. Les petits défauts sont pour elle de précieux et émouvants témoignages de la réalité des uns et des autres.

C’est ainsi que lui parviennent des contributions recherchées, ludiques et créatives en provenance des quatre coins du globe : Luxembourg, Italie, Turquie, Azerbaïdjan, Japon, Brésil, Belgique, Espagne, République Tchèque, Slovénie, Pérou, Ukraine.

 

Le 25 mai 2021 un événement tragique marque Florence Hoffmann : alors qu’il est brutalement appréhendé par la police, l’américain George Floyd répète désespérément « I can’t breathe ». Son décès et la portée de ces mots au sens propre comme au sens figuré affectent profondément la plasticienne qui, en conséquence, suspend « Breathe ». Le temps d’un deuil, d’un certain respect dont elle estime qu’il est dû, avant de pouvoir décemment – à ses yeux – reprendre le projet.

 

Assurément inscrit dans son temps, « Breathe » constitue une documentation photographique et un témoignage sociétal singuliers, comptabilisant actuellement plus de 180 portraits dont les protagonistes sont issus de 12 pays : artistes, auteurs posant avec leur propre livre, personnes publiques dont quelques politiques, inconnus dont certains se présentent avec leur livre favori.

Les clichés suivent une certaine chronologique. Ils sont rassemblés en des compositions graphiques étudiées avec soin.

L’ensemble étant passablement dense, il est conseillé de l’appréhender en prenant son temps. Des thématiques sous-jacentes seront ainsi aussi susceptibles d’apparaître.

 

Le projet n’étant pas encore clos, toute personne intéressée à participer à « Breathe » est invitée à contacter Florence Hoffmann.

Que soient remerciés pour leur participation :

Marc Mergen, Noël Mergen, Nora Zrika, Orie Duplay, Serge Koch, Rita Sajeva, André Depienne, Anne Thinnes, Polyanna Vergidiou, Noemi Salas et Alfredo, Rafael Springer, Nicolas Decker, Ann Vinck, Martine Deny, Egberdien Van der Peijl, Pascale Kolb,

Jean-Jacques Schonckert, Sylvie Reusch-Heinen, Nadine Zangarini, Gerold Mayer, Edmond Mariany, Heather Carroll, Ania Mat-i Polfer, Serge Moulin, Christophe Daudigny, Pascale B-Collmer, Zoé Fonck-Behrens, Bettina Ghasempoor, Aïda Patricia Schweitzer, Dany Ka, Ren Spautz,

Mauro Doro, René Reimen, Olena Reimen, Valérie Demogeot, Fabrice Montebello, Sara Montebello, Jim Laera, Mariette Flener, Maryse Linster, Miriam R. Krüger, Claus-Peter Boehner-Fery, Sophie Medawar, Laurent Turping,

Cédric Coustenoble, Clément et Emilie, Maria Di Lauro Tomasini, Guy Martin dit de Gutz, Jean-Claude Salvi, Luan Lamberty, Patricia Lippert, Anne Lindner, Kim Shortgen, Matthieu Vanham, Simon Vanham, Thomas Vanham, Patricia Dezwaef, Sarah Dabertrand, Marie-Josée Kerschen, Caroline Van Langendonck,

Assy Jans, Patrick Hurt, David Deffaux, Gery Oth, Lis Prussen, Adeline et ami, Miguel Nunes, Josée Lorsché, Frank Stankus, Gaudiose Mukarugwiza, David, Salima et bébé,

Günseli Toker, Behcet Toker, Anna Ledeneva, Nikita et Evgeni Ledenev, Andrey Prakhov, Dmytro Polishchuk, Valeriya Tochka, Irina Shostal, Lara Steffe, Marcia De Bernardo, Charlotte Frank, Jorg Van Daele, Yves Frising, Anne-Marie Gille, Mihail Levchenko,

Georges Haas, Mme Dahmen, Jacques Schneider, Olga Gurina, Damjan Komel, Maurice Martin, Valeria Vitulli, Placido Rodriguez Bonnin, Marina Sych, Miguel Angel Velit, Michou Wingert, Martin Kuchar, Adil Youssif, Bettino Francini,

Florence Haessler, Svetlana, Siham Menhem, Alain Müller, Marie-Claire Von Graes, Sylvie-Anne Thyes, Chantal et Lisa, Manu Weckbecker, Frank Jons, Laurent Zeimet, Georges Rischette, Raymond Colombo, Monique Becker, Melting Pol, Angélique Arnould, Juliette Haag, Viviane Briscolini, Princesa Prussen,

Brigitte Tesch, Daniel Tesch, Arthur Zeimet, Tim & Struppi, Thierry Lutz, Josée Olinger-Proth, Malou, Denise Ruppert, Fons Ruppert, Isabelle Hallu, Steve Reiffers, Malou Faber-Hilbert, Alain Welter, Cédric Renel, Carine Mertes, Charel Mertes et Sandy,

Vince Arty, Monique Mahowald, Nathalie Becker, Fabrice Genot, de Bolly, Corinne Goetz, Chanti Thei, John Schmit, Diane Jodes, Mila Hall, Robert Hall, Rol Steimes, François Besch, Carole Trierweiler,

Christiane, Gérard Claude, Isabelle Pirson, Richard Mignot, The’d Johanns, Reiny Rizzy Gruhlke, Laurent Henn, Henri Goergen, Harry Daemen, Natasha Ipatova, Nathan et Dalia et Sacha, Gaby Frisch, Raymond Clement,

Lilly Turping, Kit Empire David Omhover & Emmanuel Fey, Chantal Blasen, Yvette Rischette, Antonia, Théo Geschwind, Claude Lamberty, Nathalie Noé, Nikolas Sofronis, Mi Hee Lentz-Pak, Claudine Maillet, Gilles Wünsch, Joëlle Daubenfeld, Yuma, June, Lily Scholtes, Daniel Mac Lloyd, Jeff Keiser, Roland Briscolini,

Karin Mayer, Tino Camarda, Sylvia Camarda, Yann Tonnar, Angela Urso, Nicole Huberty, Norbert Walisch, Myriam Zimmer, Maggy Juncker, Claudine Simon, Rui Moura, Marc Simon, Xenia Moro, Jean-Paul Thiefels, Jean-Marc Weckbecker,

Menni Olinger, Alla Karabach, Lex Kaufhold, Eck Lunkes, Edgar Kohn, Françoise Alex, Thierry Hick, Réjane Nennig, Madeleine Putz, anonymes.

 

Plus d’infos sur l’exposition ici.

 

Dans le cadre de l’exposition, l’artiste a également remis un collage photographique (commissionné en 2021) au Conseil communal en sa séance du 18 mars 2022 :

 

E Bléck op d’Ausstellung “Unexpected”

 

BREATHE   |   RESPIRE – Florence Hoffmann

 

Ce projet de l’artiste Florence Hoffmann, avec son importance et résonance des idées et des thèmes et son caractère extrêmement humain, reste accessible encore jusqu’à samedi 27 mars, aux horaires habituels d’ouverture de la galerie, de 10h à 13h et de 14h à 18h.

 

Demarré en 2019, le projet prend vie grâce à une installation, dont une partie est présente au sein de l’exposition en cours.

L’axe thématique tourne autour des plusieurs réflexions :

Le livre en tant que filtre, en tant que vecteur d’information filtrant, couplé aux notions de lectures inspirantes, d’écrits suffocants ;

Les problèmes sociétaux du moment : incendies dévastateurs en Australie et dans la forêt amazonienne, rassemblements à Hong-Kong avec l’interdiction du port de masques par les autorités afin d’identifier les manifestants, pollution de l’air ;

L’évocation d’une société normative, uniformisante ;

Une réflexion sur l’identité, sur le genre ;

Une réflexion sur la maladie, sur certaines pratiques de l’après seconde guerre mondiale (têtes chauves) ;

Des questionnements au sujet des rapports de force, au sujet de la violence humaine.

 

Encore en 2019 « Breathe » évolue.

L’installation originelle est inerte et fixe ; Florence Hoffmann y inclut le vivant et le mouvement. Dès lors, la plasticienne invite les gens à se faire photographier en train d’appréhender, de manipuler ces objets composites et de s’y confronter.

Ainsi, la constitution d’une collection photographique exclusive de portraits en noir et blanc est amorcée.

En mars 2020 « Breathe », dont la création s’avère bien antérieure à l’apparition de  Covid-19, est rattrapé par la pandémie. Le projet prend une tournure imprévue et incontrôlable, au grand dam de sa conceptrice.

« Breathe » constitue une documentation photographique et un témoignage sociétal singuliers, comptabilisant actuellement plus de 180 portraits dont les protagonistes sont issus de 12 pays.

Les clichés suivent une certaine chronologie. Ils sont rassemblés en des compositions graphiques étudiées avec soin.

L’ensemble étant passablement dense, il est conseillé de l’appréhender en prenant son temps. Des thématiques sous-jacentes seront ainsi aussi susceptibles d’apparaître.

 

Le projet n’étant pas encore clos, toute personne intéressée à participer à « Breathe » est invitée à contacter Florence Hoffmann.

 

Breathe by Florence Hoffmann | Facebook

Florence Hoffmann (@florence.hoffmann_bookartist) • Photos et vidéos Instagram

 

Inscription: JuKoWo

D’Gemeng Déifferdeng an Zesummenaarbecht mat der Jugendkommissioun an dem Jugendtreff Déifferdeng organiséiert vum 29. Mee bis de 6. Juni 2021 déi 19. Editioun vun der “Jugendkonschtwoch” am 1535 Creative Hub zu Déifferdeng.

Gesicht ginn nach jonk Artisten, déi beim Projet a bei der Expo wëlle matmaachen. D’Aschreiwung geet bis den 28. Mäerz 2021.

Hei fannt Dir all d’Infoen zu der JuKoWo.

An hei d’Facebook Event.

Vernissage de l’exposition « Unexpected » de Florence Hoffmmann

 

Le samedi, 27 février 2021, l’ouverture de l’exposition des œuvres de l’artiste Florence Hoffmann s’est déroulée dans un cadre restreint en présence de Monsieur le bourgmestre Paul Weimerskirch, des Messieurs les échevins Albert Kalmes, Marc Spautz et Carlo Lecuit, la galeriste Claudia D’Incà, ainsi que des plusieurs membres du conseil communal.

Le thème de la culture en tant que nourriture pour l’esprit n’a jamais été plus adéquat que dans ces temps difficiles que nous vivons actuellement. La culture, vit et se propage à grande force, aussi par les biais du livre, qui est en l’occurrence le leitmotiv de toute la carrière de l’artiste que nous célébrons avec l’actuelle exposition.

La renommée de Florence Hoffmann est notoire. Elle a collectionné des expériences, et souvent aussi des prix, dans de nombreux pays tel que le Canada, le Mexique, l’Ukraine, la Thaïlande, la Corée, la Chine, le Japon, la Turquie, , l’Allemagne, la France et l’Autriche ainsi qu’au Luxembourg.

Depuis l’automne 2019, l’artiste a commencé à se confronter avec une recherche artistique qui aboutit à des modalités expressives toutes nouvelles, et qui, avec le temps, se révèlent tout à fait fidèles au concept de création autour et avec le livre..

Les formes se présentent comme inhabituelles, principalement à un public, connaisseur de la « marque déposée » de Florence, basé principalement sur les volumes. En fait, tout au long de sa carrière, Florence Hoffmann est créatrice de sculptures indéniablement esthétiques, tout en gardant un aspect formel et un contenu important. Elle a la maîtrise de quasi toutes les matières et techniques : fer, neige, sable, marbre, pierre, bronze etc.

C’est grâce à son inépuisable volonté de recherche et de savoir, qu’elle aboutit au résultat présenté à la galerie « Schëfflenger Konschthaus » : une exposition de jamais vu, qui défait complètement nos attentes.

Si l’intention de l’artiste est sûrement de provoquer le public, elle le fait par le biais de formes dénuées d’agressivité. Bien au contraire, par le langage de la couleur, du graphisme, du rythme, elle stimule notre imagination pour nous transporter vers nos beaux souvenirs. Elle nous suggère de revivre les expériences de la pandémie sous toutes ses phases, à réfléchir sur ce qui a été et est encore prioritaire dans nos vies, à ce qui nous a manqué et à ce qui nous a sauvé.

Nous vous invitons à découvrir ses œuvres lors de l’exposition, accessible au public du dimanche 28 février au samedi 27 mars 2021 à la galerie « Schëfflenger Konschthaus », du mardi au samedi de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures et les dimanches 28.02, 07.03, 14.03, et 21.03 de 15 à 18 heures, en présence de l’artiste.

 

Des visites guidées individuelles ou en groupes restreints sont possibles. Pour d’éventuelles réservations, s’adresser à la galeriste Claudia D’Incà par téléphone (+352 621 638 393) ou via email ().

 

 

E Bléck op d’Ausstellung “Ballroom Glitch”

 

Family Tree (2020) –  Anne Lindner

L’œuvre représente un arbre généalogique revisité, développé en vertical pour souligner la connotation de descendance et de continuité qui ne donne pas cette impression de dispersion et de d’affaiblissement comme dans une représentation classique d’un arbre ramifié.

Le concept de famille se développe avec une forte puissance et suggestion sous les coups de pinceaux d’Anne Lindner. La verticalité du format incarne le pilier que l’institution familiale représente pour les plus chanceux d’entre nous ; que ce soit la famille d’origine, une qu’on trouve, ou celle qu’on se crée.

La famille est une continuité, pas seulement ou pas forcément biologique, mais avant tout, culturelle. Elle se transmet par le biais des processus d’apprentissage et d’échange dans l’objectif de perpétuer des habitudes, des mœurs, des traditions, des goûts, des points de vue. Tout cela pour surmonter la mort.

Il ne s’agit donc pas de vie et de mort à percevoir comme un binôme, mais de la circularité de l’éternel retour de la vie, marqué par la capacité de se projeter dans le futur et au-delà de la mort, par la joie de partager les progrès avec nos bien-aimés, ainsi que la participation innée à la souffrance de ceux-ci.

Parfois, dans sa reproduction d’une certaine immobilité comportementale, la famille peut aussi apparaître comme une entité négative, de laquelle on a tendance à s’échapper, tout en conservant une force centripète inéluctable, la désirant et la répudiant à la fois.

Le sens de la circularité et du retour s’exprime à travers le cercle. Cette figure géométrique est la base pour plusieurs éléments : les têtes, les bulles, les orbites, les seins, la « présence rouge » qui règne sur de la composition. Cela donne l’impulsion vitale au cœur de la matriarche, qui, à son tour, donne la vie par sa bouche (chez Anne les représentations anatomiques sont toujours arbitraires, ainsi qu’ambivalentes) à une petite créature qui se trouve en position fœtale dans la « présence rouge », à laquelle elle est reliée par des fils très fins et marqués.
Ce système circulatoire représente le principe primordial d’une progéniture. La matriarche, qui revit constamment dans cette lignée, à travers le véhicule culturel par excellence tel que la langue maternelle. Peut-être aussi, c’est pour cette raison que la bouche est caractérisée par une pigmentation fortement marquée. La bouche est reliée au cœur; et, pensant à Angela, n’oublions pas que la mère est une figure de référence, le tout premier exemple, elle est le soutien, la destinataire de notre recherche d’approbation, notre point de comparaison dans la recherche de nous-mêmes.

Venez découvrir cette œuvre au « Schëfflenger Konschthaus ». Vous y découvrirez une multitude de messages qu’elle peut encore vous dévoiler.

 

L’exposition est ouverte jusqu’au 13 février.

E Bléck op d’Ausstellung “Ballroom Glitch”

Angela (2020) –  Anne Lindner

 

“Angela” –  le seul prénom féminin présent dans l’exposition, mais certainement pas la seule présence féminine.

Qu’est-ce qu’Angela représente pour Anne? Angela est la mère de l’artiste, mais ce n’est pas  seulement à cause de son nom qu’ lle est représentée avec deux ailes amples.

Angela fait figure d’ange-gardien: la personne qui est là en cas de besoin, celle qui t’aide, la mère. C’est probablement pour cette raison, que l’artiste l’a choisie comme précurseur de cette exposition qui célèbre le concept de la vie, contrairement à la première impression qu’on peut avoir.

Angela est avant tout une procréatrice, un concept qui est  également extrêmement présent dans les autres œuvres. Le thème incarne la dualité par excellence: la vie et la mort. Malheureusement, la maladie s’impose comme un tyran et nous oblige à la dure réalité, à la peur impitoyable de la perte de ceux que nous aimons.

Le ventre d’Angela abrite une petite créature, qui est probablement à interpréter comme un autoportrait ancestral. Ou mieux comme l’amour et l’espoir qui représentent les seuls appuis et les seules armes pour combattre la maladie et la mort imminente. Cette dernière se trouve représentée par une entité éthérique, pourtant bien définie tant dans son profil humain que dans son profil squelettique. De là, partent des tentacules, prémonition de mort et de destruction dans toutes les œuvres d’Anne Lindner.

Ce double visage de la mort incarne sa dualité, conçue comme la coexistence de la dimension d’un côté humain et de l’autre côté effrayante et insaisissable. La première dimension est celle que nous expérimentons à travers la rationalité et l’ensemble des pratiques qui ont caractérisé la civilisation depuis l’époque des temps; la deuxième est enracinée dans le soi de chacun et est indomptable.

La dualité, le binarisme comme opposition, pourrait se prêter comme sous-titre à cette exposition, puisqu’elle se présente comme une constante dans chaque œuvre. Et le titre, qui n’est pas « la vie », bien que ceci soit le point de départ de chaque oeuvre, représentant intrinsèquement la dualité de la joie et de la perfection d’une salle destinée à accueillir un somptueux bal et le « glitch », une interférence, qui empêche une chose de réussir ou de fonctionner comme elle devrait.

Nous vous invitons à explorer et approfondir tous les thèmes sous-jacents à l’exposition grâce à la rencontre directe avec Anne Lindner et la galeriste.

L’exposition est ouverte jusqu’au 13 février.

E Bléck op d’Ausstellung « Luft & Wasser »

Nordlicht (2020) – Stéphanie Uhres

L’œuvre exprime un moment de calme et d’émerveillement, thème récurrent dans les œuvres de l’artiste Stéphanie Uhres. Ceci nous rappelle les enfants qui aiment contempler, avec cette curiosité et capacité à s’étonner et à remettre en question le monde qui les entoure. Des compétences et qualités que beaucoup d’adultes perdent très tôt.
Et ceci explique pourquoi l’artiste opte souvent pour les petits protagonistes, comme dans son œuvre « Nordlicht ».

L’exécution détaillée de la figure contraste avec son environnement présentant un vide. Mais également avec l’aurore boréale représentée dans une fluidité marquée et qui joue ici toute son importance, comme le signale le titre de l’œuvre.

La petite attire au premier regard notre attention, mais rapidement nous renvoie directement au jeu de lumière qui s’impose dans le coin supérieur de la toile, à elle opposé.
La position de l’enfant est vrillée. Le pull, avec ses plis parfaitement exécutés, ses couleurs vives, agissent dans un jeu de correspondances avec les lumières. Les mains, les cheveux, le profil du visage, tout est magistralement dessiné et peint. Les mains, en particulier, nous suggèrent, dans leur contorsion, le plan invisible sur lequel l’enfant est assis. Finalement, le profil de son visage incliné vers le haut nous ramène à l’aurore boréale.

L’exposition est encore ouverte jusqu’au 17. octobre.